mardi 14 novembre 2017

Le Comte de Monte-Cristo / Alexandre Dumas

 Quatrième de couverture :

"1815. Louis XVIII rétabli sur le trône se heurte à une opposition dont l'Empereur, relégué à l'île d'Elbe, songe déjà à profiter. Dans Marseille livrée à la discorde civile, le moment est propice aux règlements de comptes. C'est ainsi que le marin Edmond Dantès, à la veille de son mariage, se retrouve, sans savoir pourquoi, arrêté et conduit au château d'If...

1838. Un seigneur étranger, le comte de Monte-Cristo, intrigue le grand monde parisien par son faste extraordinaire, ses manières, raffinées et fantasques, la jeune femme orientale qui vit dans son ombre. Qui - hormis peut-être la belle et mélancolique comtesse de Morcerf - pourrait reconnaître en lui le pauvre marin Dantès, arrêté à Marseille vingt-trois ans plus tôt ?"




Mon avis :

Qui ne connaît pas Le Comte de Monte-Cristo ? Eh bien, moi... avant de me décider à le lire. Bien sûr, j'en connaissais les grandes lignes, mais pas si bien que ça.

Ce que j'en retiendrai, ce sera d'abord la plume. Une écriture magnifique que celle de Dumas, que j'ai déjà connue dans quelques autres romans (Pauline, Les Trois mousquetaires, ...). L'histoire est si bien rédigée qu'on se régale comme avec une confiserie.
Comme avec Victor Hugo, par exemple, je savoure tellement les mots que ma lecture en est bien lente, et c'est pourquoi j'ai quelque peu délaissé le blog :-)

J'ai dévoré le début du roman, le temps de l'emprisonnement et de l'évasion, typique des romans d'aventures. La suite s'en éloigne un peu, mais il ne faut pas non plus être spécialiste de l'époque pour s'y retrouver.

L'intrigue est réellement maîtrisée. A plusieurs reprises, je suis tombée dans le piège, me laissant embarquer par les détours du récit sans me méfier de rien, parfois trouvant cela un peu long et m'interrogeant sur l'utilité du passage, pour finalement comprendre où tout cela allait aboutir ; pour ensuite jubiler et savourer l'apothéose.

Donc, Le Comte de Monte-Cristo, c'est "juste" une histoire de vengeance, mais une vengeance menée de main de maître, implacable et terrible. Beau et terrifiant comme une catastrophe naturelle (je comparerai volontiers le Comte à un volcan qui s'apprête à entrer en éruption), c'est un livre qui marque une vie de lecteur / lectrice et ne laisse pas indifférent/e.

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